Thématique

Qu’est-ce qu’un Environnement d’apprentissage personnel (EAP) ? Qu’y trouve t-on ? Comment le met-on en place et comment l’entretient-on ? Le MOOC ITyPA va vous permettre de répondre à ces questions.

Vous l’avez déjà compris, vous allez apprendre en faisant. Autrement dit, vous ne trouverez pas ici de longs développements sur l’EAP. Nous vous proposons en revanche des ressources courtes qui vous permettront de mettre en place les premiers éléments de 
votre EAP dès cette semaine, ou d’organiser ceux dont vous disposez déjà, si vous êtes engagé dans une démarche d’apprentissage tout au long de la vie avec le web. 


Bien entendu, le meilleur reste à venir : à travers vos échanges, votre veille, vos productions, vous allez considérablement enrichir le thème.

Bonne deuxième séquence !

Webinaire du 17 octobre

Invité : Nicolas ROLAND

http://www.niroland.be/
photo-nroland
Titulaire d’un Master en Sciences de l’Education, Nicolas Roland est actuellement chercheur au sein de la recherche-action « ULB Podcast » au Centre des Technologies au service de l’Enseignement de l’Université libre de Bruxelles. 

Dans ce projet, il contribue au développement d’une infrastructure open source de podcasting (EZcast), accompagne les enseignants sur les aspects pédagogiques et technologiques liés à l’intégration de l’outil dans leurs dispositifs pédagogiques et poursuit un travail scientifique d’évaluation – quantitative et qualitative – impacts du podcasting sur l’enseignement et l’apprentissage. 

Il est également doctorant auprès du Centre de Recherche en Sciences de l’Education (Université libre de Bruxelles) ; son travail porte sur l’étude de la construction d’environnements personnels d’apprentissage par les étudiants de l’enseignement universitaire.

Présence en ligne :





Ressources

  • Construire son réseau personnel d’apprentissage.


  • Environnements personnels d’apprentissage : l’avenir de l’e-learning ? Article (2007) de Graham Attwell, l’un des premiers défenseurs des EAP et des “villes intelligentes”. Pays-de-Galles.
Article en anglais. (télécharger le pdf). Source : Open Education Europa : http://mediendidaktik.sharedby.co/share/ptFept (lien de redirection, impossible de pointer directement sur la présentation de l’article).

Pistes d’activités

Vous avez utilisé une des ressources mentionnées, vous avez écouté Nicolas Roland, vous avez déjà échangé avec d’autres participants sur la difficulté d’organiser son espace d’apprentissage en ligne…

Quels points qui ont attiré votre attention ?



Qu’est-ce qu’un EAP?

Dans sa forme la plus simple, l’EAP se présente comme un système qui encourage l’étudiante ou l’étudiant à prendre le contrôle et à gérer son propre apprentissage. Ce système va donc l’appuyer dans la définition d’objectifs d’apprentissage par la gestion des contenus et des processus la soutenant, ainsi que les communications avec autrui tout au long de sa démarche (définition Wikipedia).
L’étudiant se définit des objectifs en lien avec ses intérêts, l’état des connaissances dans son champ d’expertise, les exigences de son association professionnelle, les attentes de son milieu de travail, etc., puis choisit l’environnement technologique qui pourra mieux le servir dans ses apprentissages :

«A PLE is characterized by the freeform use of a set of lightweight services and tools that belong to and are controlled by individual learners. Rather than integrating different services into a centralized system, the idea is to provide the learner with a myriad of services and hand over control to her to select and use the services the way she deems fit. A PLE driven approach does not only provide personal spaces, which belong to and are controlled by the user, but also requires a social context by offering means to connect with other personal spaces for effective knowledge sharing and collaborative knolwedge (sic) creation.»
(Chatti, 2007)
En pratique, l’étudiante ou l’étudiant va se construire des espaces collaboratifs (pour partager des documents, discuter avec ses pairs dans des forums ou des réseaux professionnels tels que LinkedIn ou Google+, etc.) ainsi que créer, modifier et partager du matériel produit dans le cadre de ses activités pédagogiques.

On ne cesse d'insister sur la nécessaire responsabilité de l'étudiant et le développement de son autonomie durant son apprentissage ou sa formation.

Or, de telles compétences se développent dans et par des pratiques quotidiennes basées sur la participation active dans des parcours institutionnels et personnels : stocker et organiser ses documents, partager ses connaissances avec d'autres utilisateurs, discuter, évaluer et réviser, etc. 

Ceci est certes possible grâce aux outils collectifs mis à disposition par les canaux officiels (plateformes de FAD, environnements numériques d’apprentissage) mais aussi grâce aux multiples outils disponibles pour partager, communiquer et éditer tout type de contenu qui permettent aux étudiants de construire leur propre environnement d'apprentissage.

L’environnement d'apprentissage personnalisé (EAP) est ainsi basé sur le principe que l’apprentissage peut prendre place dans différents contextes, qu'il se déroule en continu et qu’il est nécessaire d'exploiter les outils numériques pour en avoir la maitrise et l'optimiser. Il n’y a pas un seul et même outil pour gérer son apprentissage. 

Chacun se crée un package qui répond à ses besoins, ses préférences, son degré de maîtrise ou de familiarisation avec les médias sociaux, etc.


  • dgénérer du matériel : par la recherche (Twitter, fils RSS, YouTube, Wikipedia), par la gestion d’un blogue (publication d’articles sur son site web personnel);
  • de discuter avec ses pairs : utilisation de différents outils de communication et médias sociaux (Facebook, Twitter) et outils collaboratifs (Wikipedia et Google Docs pour l’édition collaborative, Ning etLinkedIn pour les échanges à même des communautés virtuelles de pratique);
  • de partager ses productions et d’effectuer un retour réflexif permettant de démontrer ses apprentissages : portfolio électronique et blogue (site web personnel), dépôt de travaux (Moodle).
Il peut y avoir autant d’exemples différents d’EAP qu’il y a d’étudiants suivant une même activité pédagogique. Inversement, un même EAP peut servir à plusieurs activités dans différents contextes d’apprentissage (formation initiale, formation continue, recherche, etc.). Pour d’autres exemples d’étudiants ayant expérimenté l’utilisation d’EAP, visitez le wiki d’Edtech Postblogue de Scott Leslie.


Personnaliser l’apprentissage

Outre les besoins exprimés par des apprenants de plus en plus familiers avec les technologies, le concept d’EAP émerge également des besoins liés à l’exploration et à la réutilisation de matériel existant, au travail collaboratif et aux communications pédagogiques qui ne surviennent pas toujours dans un cadre institutionnel.
L’EAP peut être considéré comme une approche novatrice encourageant l’utilisation de différentes technologies et leur appropriation en soutien à l’apprentissage. Les étudiantes et étudiants y apprennent à se responsabiliser face à leurs apprentissages, à développer leur jugement, leur pensée critique, etc.
Dans un contexte où l’autonomie est encouragée chez l’étudiant, les enseignants voient leur rôle évoluer vers l’accompagnement de ces derniers dans leurs apprentissages. Ce peut être l’occasion de découvrir les possibilités offertes par des outils autres que ceux déjà connus. 
Enfin, il s’agit possiblement d’un des germes d’un important mouvement de personnalisation de l’apprentissage et des transformations de l’enseignement correspondantes.

Qu’est-ce que l’EAP change à l’enseignement?

Alors que l’étudiant est encouragé à apprendre de façon plus autonome en se construisant un EAP, l’enseignant aide l’étudiant à définir les tâches à réaliser et l’accompagne dans son cheminement. Dans un article qui s’intituleThe Role of the Educator, Stephen Downes (2010) affirme que l’enseignant doit essentiellement chercher à être un modèle et un habiledémonstrateur auprès de l’étudiant. Il peut donc être appelé à jouer une variété de rôles, selon le contexte de la formation, tout en laissant aux étudiantes et étudiants la liberté de choisir les outils spécifiques visant à accomplir des tâches qui mèneront aux apprentissages souhaités.

En résumé :

  • Construire son EPN implique de s'autoformer. 
  • Quels sont les critères que je vais mettre en place pour définir mon apprentissage ?
  • Est-ce que je vais définir un EPN privé et/ ou publique ?
  • Que vais-je mettre dans mon EPN privé et publique ?

M'auto-former implique de bien connaître les mécanismes de l'apprentissage et de sérier les ressources pertinentes.

Cela me demande aussi de baliser le champ de l'apprentissage informel.

Définition de l'apprentissage 


L’apprentissage est l'acquisition de savoir-faire, c'est-à-dire le processus d’acquisition de pratiques, de connaissancescompétences, d'attitudes ou de valeurs culturelles, par l'observation, l'imitation, l'essai, la répétition, la présentation. Il s'oppose, tout en le complétant, à l'enseignement dont le but est surtout l'acquisition de savoirs ou de connaissances au moyen d'études, d'exercices et de contrôles des connaissances.



  • L’apprentissage formel
L’apprentissage formel réfère aux apprentissages effectués dans un organisme de formation ou un établissement d’enseignement à partir d’objectifs clairement définis. Il permet d’accéder à une reconnaissance officielle des acquis via la remise d’un diplôme, titre, certificat ou autre.
  • L’apprentissage non formel
L’apprentissage non formel renvoie à un apprentissage, qui n'est pas dispensé par un établissement d'enseignement ou de formation. Cependant, tout comme l’apprentissage formel, il est structuré en termes d'objectifs, de temps ou de ressources. Il est intentionnel, c’est-à-dire que l’apprenant a conscience d’améliorer ses compétences. Mais, les acquis, issus de cet apprentissage, ne sont pas officiellement reconnus.
  • L’apprentissage informel
L’apprentissage informel s’effectue généralement dans les activités de la vie quotidienne liées au travail, à la famille ou aux loisirs. Contrairement aux deux précédents, il n'est pas structuré en termes d’objectifs, de temps ou de ressources. Il possède fréquemment un caractère non intentionnel : le but de l’action n’est pas l’apprentissage et dès lors, l’apprenant n’a pas nécessairement conscience d’avoir acquis de nouvelles compétences.
Quels sont les critères pour dire qu'une formation en ligne est pertinente, enrichissante, d'une durée adéquate ?


La capacité de suivre des vidéos sur le canal universitaire du C.E.M.U.implique de s
'autoformer à son rythme et suivant ses besoins.








Cas de figure:


1. Environnements personnels d’apprentissage : l’avenir de l’e-learning ?








Cet article explore certaines des idées impliquées par la notion d’environnement personnel d’apprentissage (Personal Learning Environment - PLE) et envisage en quoi les PLE pourraient être utiles, voire essentiels, dans l’avenir de l’apprentissage. Il ne s’agit pas vraiment d’une question technique, mais plutôt éducative, même si les nouvelles technologies constituent un moteur essentiel de l’évolution pédagogique.
L’article observe tout d’abord la face changeante de l’éducation puis envisage les différentes façons dont la soi-disant « génération Internet » utilise les technologies à des fins pédagogiques.

L’auteur étudie ensuite certaines des pressions en faveur d’une évolution des systèmes éducatifs actuels. L’idée d’un environnement personnel d’apprentissage constitue une reconnaissance du caractère suivi de l’apprentissage et cherche à fournir des outils pour soutenir cet apprentissage.

Elle constitue également une reconnaissance du rôle de l’individu dans l’organisation de son propre apprentissage. De plus, les pressions pour la mise en place d’un PLE se fondent sur l’idée que l’apprentissage va se dérouler dans des situations et des contextes différents et ne sera pas dispensé par un seul fournisseur d’apprentissage.

D’autre part, cette idée témoigne d’une reconnaissance croissante de l’importance de l’apprentissage informel.

L’article traite également de l’évolution des technologies, notamment de l’émergence de l’omniprésence de l’informatique et du développement de logiciels relationnels.

Selon Graham Attwell, nous nous rendons enfin compte que nous ne pouvons pas simplement reproduire les anciens modes d’apprentissage, en salle de classe ou à l’université, incarnés dans un logiciel. Au lieu de cela, nous devons étudier les nouvelles opportunités d’apprentissage offertes par les technologies émergentes.

Les logiciels relationnels offrent la possibilité de réduire la brèche entre producteurs et consommateurs. Les consommateurs eux-mêmes deviennent producteurs, grâce à la création et au partage

L’une des conséquences de ce phénomène est le potentiel pour une nouvelle « écologie » de contenus, de livres, de supports d’apprentissage et de multimédias « ouverts », les apprenants devenant eux-mêmes producteurs de supports d’apprentissage.

Les logiciels relationnels ont déjà largement répandu l’adoption de dossiers pour apprenants, rassemblant l’apprentissage tiré de différents contextes et de différentes sources et permettant de compiler un dossier suivi de l’apprentissage tout au long de la vie, qui peut s’exprimer sous diverses formes.

L’article nous dit également comment les environnements personnels d’apprentissage peuvent être développés par la combinaison de différents services.

La dernière partie propose des exemples pratiques montrant comment les PLE pourront être utilisés dans le futur.

Depuis une petite dizaine d'années, les promoteurs et praticiens de la formation à distance aiment à dire que la théorie de l'apprentissage dont ils se réclament  est la théorie socio-constructiviste élaborée par Vygotski au début du XXe siècle.
Lev Vytgoski et le socio-constructivisme


Durant sa brève existence (38 ans), Lev Vygotski a beaucoup observé, beaucoup enseigné, beaucoup écrit aussi : 180 titres, dont 80 non publiés, d'après l'article qui lui est consacré dans Wikipedia
L'influence essentielle de Vygotski sur les théories de l'apprentissage et du développement réside dans la notion de "zone proximale de développement", notion qui est elle-même liée à la théorie plus globale du socio-constructivisme, "approche selon laquelle la connaissance interpersonnelle peut seulement être réalisée par sa construction sociale.

Particulièrement appropriées à cet égard, on trouve les processus de communication se produisant dans les situaitons où il y a au moins deux personnes essayant de résoudre un problème" (EduTech Wiki, page Socio-constructivisme).


Définition de zone proximale

La zone proximale de développement désigne l'espace symbolique qui relie les tâches qu'un individu peut accomplir en autonomie, à celles qu'il pourra accomplir avec l'aide d'un tiers, puis accomplir seul une fois l'apprentissage achevé. Plus ce tiers est compétent (dans ses savoir-faire liés à la tâche, mais aussi socialement parlant), plus la zone proximale de développement d'un individu est grande. Ce rôle de tiers sachant est généralement dévolu à l'enseignant ou à un pair de l'apprenant. Il s'agit plus d'une fonction que d'une personne clairement identifiée, la fonction étant assumée par différentes personnes selon les objets et moments d'apprentissage considérés.


En quoi la formation à distance (du moins, d'une partie d'entre elle) est-elle socio-constructiviste ? 


Grâce à l'autonomie que construit progressivement l'apprenant, dans une situation où il n'est pas constamment soumis à la règle du groupe en apprentissage édictée par l'enseignant. 

Cette autonomie n'est pas synonyme de solitude; du moins les concepteurs de formation en ligne s'efforcent-ils de dissocier ces deux notions, notamment en exploitant les outils de communication en ligne et en encourageant l'émergence des communautés d'apprentissage et de pratique.



Une formation à distance de qualité est donc celle qui offre tout à la fois de l'autonomie à l'apprenant et un environnement social riche.

Si l'environnement d'apprentissage ainsi construit tient ses promesses, il devient alors une "zone proximale de développement" pour chacun des apprenants, telle que la concevait Vygotski.

Définition d'autonomie

  • Du grec autos : soi-même et nomos : loi, règle.
  • Droit que les Romains avaient laissé à certaines villes grecques, de se gouverner par leurs propres lois.
  • Par extension : indépendance.
  • hétéronomie : Fait de ne pas être autonome, d'obéir à des lois extérieures.
  • anomie : Absence d'organisation sociale résultant de la disparition des normes communément acceptées.

L'apprenant en liberté surveillée

Cette vision est aujourd'hui fortement critiquée par les tenants de l'environnement d'apprentissage personnel, qui fustigent les plateformes de formation à distance et les concpetions de l'apprentissage qui vont avec, sans qu'aucune ne mérite d'être distinguée. Leur principal défaut serait d'être des environnements fermés, dont toute l'organisation reviendrait à l'enseignant (ici synonyme d'institution). 

Ces environnements ne seraient que les derniers avatars de l'enseignement industriel en cours depuis la fin du XIXe siècle, comme le souligne Graham Attwell avec cette citation :

"Le centre de gravité des modèles industriels de gestion de cours réside dans les professeurs qui génèrent les contenus, les professeurs qui rassemblent les ressources, les professeurs qui organisent et séquencent les informations, les professeurs qui transmettent les informations aux étudiants"
La question que je me pose est : Le Mooc ITyPA 2 nous propose d'accèder au nouveau bébé de Marcel Lebrun : Claroline Connect.
Claroline s’appuie sur une communauté mondiale d’utilisateurs et de développeurs. La plateforme est ainsi présente dans plus de 100 pays à travers le monde.


Le bébé est encore en phase de gestation. 

Initié par l’UCLouvain (Belgique) en 2001, le projet Claroline est aujourd’hui piloté par le Consortium Claroline qui rassemble des institutions issues de plusieurs pays au sein d’une association internationale sans but lucratif.

Citation de Jean-Claude Marbaix

"Claroline est d’abord une plateforme de téléchargement via « Documents et liens » et nous sommes poussés dans le dos par le décret "supports de cours" ; les Enseignants sont à des niveaux variés d’entrée dans l’ère numérique. Presque tous ’digital immigrants’, certains plus ‘intégrés’ que d’autres ; grand renouvellement et grande mobilité du personnel (nouveaux membres et changement d’attributions, besoin d’une gestion souple des utilisateurs)"

Avez-vous été surpris(e) par certains propos ? Voulez-vous y réagir ?


Libre d'élaborer son environnement personnel d'apprentissage ou de construire un dispositif pédagogique au moyen d'outils variés et adaptés au contexte, dans un environnement ultra-personnalisable, l'utilisateur pourra partager, gérer, stocker, diffuser l'information tout en disposant d'un haut niveau de suivi des activités.

Sur le papier, plus exactement sur le site du consortium Claroline il nous ait stipulé :

La volonté des auteurs est aussi de permettre l'utilisation du logiciel par le plus grand nombre, d'où le choix d'une licence Open Source pour sa diffusion.

Interconnectée avec son environnement, la nouvelle plateforme ClarolineConnect©, actualisée sur le plan ergonomique, permettra à l'ensemble des utilisateurs de travailler davantage ensemble, avec un accès à plus de technologies et de fonctionnalités, tout en conservant la simplicité d'usage, la souplesse de mise en oeuvre et la stabilité du code.


Je vous renvoie vers le blog de Marcel Lebrun pour informations et attend vos commentaires au sujet des utilisations des plateformes LMS.


Avez-vous eu envie de tester, déjà, certains outils ?


Ainsi, lorsque nous partageons une ressource sur Facebooknous faisons savoir à nos amis ce que nous sommes en train d’étudier en ce moment, avec Twitter nous partageons un lien, une photo, une vidéo, nous effectuons une demande précise et nous l'envoyons à une personne précise ou à nos followers, nous suivons des thématiques par hashtag, nous retwittons quelque chose qui nous a intéressé, c’est une façon de le recommander à nos followers sur un thème précis. Sur LinkedIn, nous présentons notre cursus, c’est à dire ce que nous avons fait comme études, nous adhérons à des communautés. YouTube nous permet de partager des vidéos de leçons que nous avons appréciés et nous pouvons même en réaliser. En partageant sur Pinterest, nous présentons les choses que nous avons apprises et nous les rangeons par tableau. Avec Spotify, nous partageons la musique que nous écoutons (tout en étudiant, ou la musique qui est objet de notre étude). Alors qu'avec Scoop It  nous effectuons de la curation et nous la partageons par thématique, ou bien nous collectionnons les tableaux qui nous intéressent et nous les annotons, nous pouvons aussi mettre notre recherche personnelle sur Scoop it, si nous désirons apprendre  plus, alors nous utilisons, Learnist,ou les calepins de spundge par exemple. 
Ensuite, nous abordons les prochaines étapes de notre apprentissage et les ressources.
Ainsi, comme nous pouvons le constater, les réseaux sociaux ont une place de choix dans la construction de notre Réseau Personnel d’Apprentissage tout au long de la vie.
Connaissez-vous des sites, des espaces numériques divers, qui vous semblent particulièrement stimulants et porteurs d’apprentissages ?

Nous avons hâte de lire vos productions sur ces différents sujets ! Si ce n’est déjà fait, pensez à intégrer le fil RSS de votre support de publication

Juste pour le plaisir…

Vous avez intégré Wikipedia à votre EAP ? Abordez la célèbre encyclopédie d’une manière différente : écoutez-là sur ce site : http://listen.hatnote.com/

Un son est généré à chaque fois qu’un article est mis à jour ou qu’un nouvel utilisateur s’inscrit.

_______________________________________________________________


Environnements personnels d’apprentissage : l’avenir de l’e-learning ?








Cet article explore certaines des idées impliquées par la notion d’environnement personnel d’apprentissage (Personal Learning Environment - PLE) et envisage en quoi les PLE pourraient être utiles, voire essentiels, dans l’avenir de l’apprentissage. Il ne s’agit pas vraiment d’une question technique, mais plutôt éducative, même si les nouvelles technologies constituent un moteur essentiel de l’évolution pédagogique.
L’article observe tout d’abord la face changeante de l’éducation puis envisage les différentes façons dont la soi-disant « génération Internet » utilise les technologies à des fins pédagogiques.

L’auteur étudie ensuite certaines des pressions en faveur d’une évolution des systèmes éducatifs actuels. L’idée d’un environnement personnel d’apprentissage constitue une reconnaissance du caractère suivi de l’apprentissage et cherche à fournir des outils pour soutenir cet apprentissage.

Elle constitue également une reconnaissance du rôle de l’individu dans l’organisation de son propre apprentissage. De plus, les pressions pour la mise en place d’un PLE se fondent sur l’idée que l’apprentissage va se dérouler dans des situations et des contextes différents et ne sera pas dispensé par un seul fournisseur d’apprentissage.

D’autre part, cette idée témoigne d’une reconnaissance croissante de l’importance de l’apprentissage informel.

L’article traite également de l’évolution des technologies, notamment de l’émergence de l’omniprésence de l’informatique et du développement de logiciels relationnels.

Selon Graham Attwell, nous nous rendons enfin compte que nous ne pouvons pas simplement reproduire les anciens modes d’apprentissage, en salle de classe ou à l’université, incarnés dans un logiciel. Au lieu de cela, nous devons étudier les nouvelles opportunités d’apprentissage offertes par les technologies émergentes.

Les logiciels relationnels offrent la possibilité de réduire la brèche entre producteurs et consommateurs. Les consommateurs eux-mêmes deviennent producteurs, grâce à la création et au partage. L’une des conséquences de ce phénomène est le potentiel pour une nouvelle « écologie » de contenus, de livres, de supports d’apprentissage et de multimédias « ouverts », les apprenants devenant eux-mêmes producteurs de supports d’apprentissage.

Les logiciels relationnels ont déjà largement répandu l’adoption de dossiers pour apprenants, rassemblant l’apprentissage tiré de différents contextes et de différentes sources et permettant de compiler un dossier suivi de l’apprentissage tout au long de la vie, qui peut s’exprimer sous diverses formes.
L’article nous dit également comment les environnements personnels d’apprentissage peuvent être développés par la combinaison de différents services.
La dernière partie propose des exemples pratiques montrant comment les PLE pourront être utilisés dans le futur.


Sources : Open Education Europa http://www.openeducationeuropa.eu/en/node/4128


L'apprenant peut être consommateur et visionner des capsules vidéos universiatires. Même si elles sont bien faites, la durée est trop importante.






Lire le document svp